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CRITIQUE

Florence Laure-Marie
Peintre, dessinatrice. Stylise ses sujets et personnages et réduit les formes à l’essentiel. A exposé à la galerie «Le point de repère» à Louvain‑la‑neuve en 2001.
(Dictionnaire des peintres belges, Bruxelles, Piron, 2000).

Florence Laure-Marie
Peintre et dessinatrice. Active à Bruxelles. Licenciée en philosophie et en sciences religieuses, a étudié la sculpture aux cours du soir de l’Académie des beaux‑arts de Bruxelles et de Saint‑Josse‑ten‑noode.
Sujet de prédilection : les portraits. Réalise des personnages à l’encre de chine et à l’encre à eau dans un style «transcubiste». Ses œuvres sont faites de traits fins et d’aplats de noir profond. Quand l’artiste se fait coloriste, elle emploie des teintes vives et n’hésite pas à juxtaposer les couleurs les plus éloignées.
Florence Laure-Marie est également à l’origine de la création de deux revues universitaires (Coupole, Vobiscum).
(Dictionnaire des peintres belges, Bruxelles, Piron, 2ème édition).

Florence Laure-Marie (° Bruxelles, 1972)
Peintre, dessinatrice, sculpteur. Formation académique en sculpture. Auteur notamment de personnages, de paysages et d’œuvres abstraites. En tant que sculpteur, elle réalise des bustes en terre cuite. Ses œuvres exhalent poésie, sensibilité et intériorité.
(Dictionnaire des peintres belges, Bruxelles, Piron).

L’importance des traits pour son dessin et des lignes qui structurent son champ coloré rend son travail symboliste, exprimant une profonde humanité allant de la mort à la vie. Cela ouvre à une dimension spirituelle, qui se veut incarnée et affirme sa sensualité.
(Francis Parent, critique d’art).

Un bagaglio filosofico e studi di teologia creano un mix che ben si concilia con la passione per l’arte e l’approfondimento della costruzione tecnica delle immagini pittoriche che costringono lo spettatore a soffermarsi per osservare e meditare in qualche modo sul soggetto proposto. Un sottile richiamo ad Egon Schiele, padre del Secessionismo viennese emerge automatico nella fruizione visiva delle opere dell’artista belga e accompagna l’occhio indietro nel tempo. Una sorta di nuovo modernismo, la propensione ad un certo recupero di tradizione con l’uso di tecniche e materiali contemporanei.
(Anna Rita Delucca, critique et historienne d’art moderne, Italie, Bologne, 2014).

Florence Laure-Marie est une étrange artiste, ses personnages à l’encre de Chine et à l’encre à eau ressemblent quelque peu au trait de Corto Maltese. Ils sont faits de traits fins et d’aplats d’un noir profond. Difficile de décrire ces êtres sortis, dans l’esprit de l’artiste, des personnages des années 30. Ils sont marqués de violences et de douceur, leurs sourires sont ambigus, leurs regards souvent fermés, leurs visages lardés de fines lignes troublantes. Des extra‑terrestres pleins d’humanité. Tout cela est bien étrange. C’est un monde presque surréaliste qu’il est proposé au visiteur de rencontrer. Autodidacte en dessin et en peinture, elle se présente comme transcubiste et c’est bien de cela qu’il s’agit. Étonnement aussi lorsque l’on regarde la signature apposée sur le dessin, contrairement à la tradition qui veut que l’artiste signe toujours de la même façon, celle de Florence Laure-Marie participe au dessin, elle prend différentes formes d’œuvre en œuvre, s’y incluant, changeant de forme, de style et de disposition, la signature est un élément du dessin. Florence propose une exposition hors du commun qu’il serait regrettable de ne pas venir admirer. Actuellement, elle suit des cours de sculpture à l’Académie des beaux‑arts d’Ixelles. On attend une exposition de ses créations avec impatience.
(Les étranges dessins de Florence Laure-Marie, au Point de repère, Louvain‑la‑neuve, 2001).